Avez-vous déjà observé les fruits en forme d'hélice qui chutent à l'automne ?
Peut-être les avez vous ensuite ramassés afin de regarder quel était leur fonctionnement ?

C'est ce que nous avons fait, en étudiant ce avec quoi nous jouions plus jeunes !

Il s'agit d'une samare, c'est-à-dire un fruit sec muni d'une graine, dont l'originalité réside dans le prolongement membranaire en forme d'aile qu'il présente.
Le « vrai » fruit des érables est en fait une disamare - deux samares jointes -. C'est le résultat de la transformation d'une fleur dans laquelle le pistil comprend deux parties symétriques accolées, chacune ayant un ovule qui donne une graine. Après fécondation, la paroi de l'ovaire développe une excroissance en forme d'aile.

La forme de l'hélice des samares est variable : elle est allongée chez le frêne, circulaire enveloppant l'akène chez l'orme et dissymétrique chez l'érable. C'est d'ailleurs de cette dernière forme dont nous parlerons puisque notre question porte sur les différents facteurs de ce fruit qui en permettent une dissémination optimale. 

Tout au long de notre travail, nous effectuerons des expériences, des rencontres et des observations afin de répondre à la problématique suivante :

En quoi la samare favorise-t-elle la dispersion de l'érable ?

Notre cheminement s'est déroulé en deux temps. Tout d'abord nous étudions la forme de la samare afin de comprendre ce qui permet sa chute fantaisiste. Ensuite nous cherchons les caractéristiques propres à ce fruit qui avantagent à nouveau sa germination une fois au sol.

Venez découvrir avec nous la physique qui se cache dans notre environnement ! Découvrez comment la nature se sert d'un phénomène de rotation remarquable pour s'embellir !

Nous vous souhaitons une bonne visite de notre site,

Julie & Sylvain

Aide pour l'utilisation du site: vous trouverez en haut à droite les grandes rubriques correspondant aux questions principales qui permettent un cheminement vers une réponse. En cliquant directement sur le titre, vous accéderez à une courte introduction du travail réalisé par la suite. Les sous-rubriques permettent ensuite de clarifier et séparer les différentes expériences et questionnements.